Platon, Phèdre - Plan de la première partie

Publié le par Bégnana

Le découpage proposé dans ce plan détaillé ne prétend nullement être le seul possible. Il ne cherche pas à résoudre le très controversé problème de l’unité du Phèdre. Il vise seulement à en faciliter l’étude.

Les titres sont de mon invention. Ils peuvent donc être remplacés par de meilleurs. On trouve ensuite entre parenthèses et entre guillemets la portion de texte auxquels ils se réfèrent. En gras est donné le nom du personnage qui parle (Socrate ou Phèdre). Les italiques permettent au premier coup d’œil de déterminer ce qui appartient à Platon. Il peut m’arriver de légèrement modifier la traduction. Je mets alors celle de Chambry entre crochets.

Je fais suivre les passages de la pagination standard d’Henri Estienne de 1578.

L’édition utilisée est :

Platon, Phèdre, traduction Émile Chambry (1864-1938), GF Flammarion.

La traduction Chambry a connu deux éditions dans la collection GF Flammarion. On trouvera la pagination de l’édition de 1992.

 

Plan

 

Préambule.

(« Socrate. I. Mon cher Phèdre, où vas-tu donc, et d’où viens-tu (…) la position qui te paraît la plus commode pour faire la lecture, et commence. » 227a-230e, pp.113-119)

1. Socrate interpelle Phèdre sur ses activités du jour. Il était chez Lysias où il a entendu un discours de son hôte.

(« Socrate. I. Mon cher Phèdre (…) Socrate. Parle. » 227a-c, pp.113-114)

2. Phèdre et le discours de Lysias. Le sujet en est qu’il faut que l’aimé cède à celui qui ne l’aime pas. Phèdre possède le texte écrit.

(« Phèdre. Justement, Socrate, (…) cette lecture ? » 227c-228e, pp.114-116)

3. Sur les bords de l’Ilissos, Socrate et Phèdre cherchent un endroit propice à la lecture.

(« Socrate. Tournons par ici (…) Avance donc. » 229a-b, pp.116-117)

4. Sous le platane qu’ils ont choisi, Phèdre évoque l’enlèvement d’Orythye par Borée lorsqu’elle jouait avec Pharmacée qui y aurait eu lieu. Socrate récuse la réduction naturaliste des mythes car il n’est pas capable de répondre à l’injonction delphique : « connais-toi toi-même » qui est bien plus importante.

(« Phèdre. Dis-moi, Socrate (…) Socrate. (…) une part de lumière et de divinité. » 229b-230a, pp.117-118)

5. Socrate ne connaît pas l’endroit. Il préfère être un citadin car les hommes seuls peuvent lui apprendre quelque chose. C’est le discours à entendre qui l’a fait sortir.

(« Socrate. (…) Mais à propos mon ami, ne sommes-nous pas arrivés (…) pour faire la lecture et commence. » 230a-c, pp.118-119)

 

Première partie : L’amour et le beau.

(« Phèdre. Écoute donc (…) Socrate. (…) qu’il consacre résolument sa vie à l’amour réglé par la philosophie. » 230c-256b, pp.119-155)

A. Le discours de Lysias.

(« Phèdre. Écoute donc. (…) comme tu l’entendras. » 230c-237a, pp.119-123)

1. Phèdre lit le discours de Lysias.

(« Phèdre. Écoute donc (…) quelque chose que j’aurais omis, interroge-moi. » 230c-234e, pp.119-123)

a) La thèse du séducteur : le jeune homme peut lui céder même s’il n’est pas amoureux.

(« Phèdre. (…) VI. – Tu connais mes sentiments (…) je ne suis pas ton amant, » 230e-231a, pp.119-120)

b) Arguments relatifs au point de vue de l’intérêt du jeune homme qui montrent la supériorité du séducteur non amoureux sur les amants.

(« Phèdre. (…) car les amants (…) quelqu’un digne de ton affection. » 231a-e, p.120)

1) Le séducteur non amoureux ne regrette pas les bienfaits accordés au jeune homme.

(« Phèdre. (…) car les amants (…) du bien à leur ami. » 231a, p.120)

2) Le séducteur non amoureux satisfait plus volontiers le jeune homme.

(« Phèdre. (…) En outre (…) plaire à leur bien-aimé. » 231a-b, p.120)

3) Le séducteur amoureux promet au dernier aimé et néglige le premier à la différence du séducteur non amoureux.

(« Phèdre. (…) Mais il faut, dira-t-on (…) faire du mal. » 231b-c, p.120)

4) L’amoureux étant fou, il ne faut pas lui céder.

(« Phèdre. (…) En vérité (…) leur folie leur a inspirés ? » 231c-d, p.120)

5) Pour le jeune homme choisir le meilleur parmi les seuls amoureux revient à se limiter.

(« Phèdre. (…) Et puis, si, parmi (…) ton affection. » 231d-e, p.120)

c) Arguments relatifs au point de vue de l’opinion publique.

(« Phèdre. (…) VII. – D’autre part si tu crains l’opinion établie (…) qu’à la haine. » 231e-232e, p.121)

1) L’amoureux clame son bonheur alors que le séducteur reste discret.

(« Phèdre. (…) VII. – D’autre part (…) faire parler d’eux. » 231e-232a, p.121)

2) Les relations amoureuses entre l’amant et l’aimé sont toujours connues alors que celles entre le séducteur et l’aimé ne sont pas soupçonnées.

(« Phèdre. (…) En outre les relations (…) besoin de distraction. » 232a-b, p.121)

3) Les relations amoureuses entre l’amant et l’aimé isolent ce dernier des relations sociales utiles que favorise au contraire le séducteur.

(« Phèdre. (…) Si quelque autre appréhension (…) de tourner à l’amitié qu’à la haine. » 232b-e, p.121)

d) Arguments relatifs au point de vue éthique.

(« Phèdre. (…) VIII. – Au reste parmi les amants (…) liaison. » 232e-233d, p.122)

1) L’amoureux choisit d’abord par la seule beauté physique alors que le séducteur commence par le caractère.

(« Phèdre. (…) VIII. – Au reste (…) venir. » 232e-233a, p.122)

2) L’amoureux, partial ou aveugle, rend impossible l’amélioration moral de l’aimé.

(« Phèdre. (…) Veux-tu devenir meilleur ? (...) l’envie, que l’homme aimé doit inspirer. » 233a-b, p.122)

3) Le séducteur agit raisonnablement dans l’intérêt du jeune homme.

(« Phèdre. (…) Si au contraire tu veux bien m’écouter (…) une amitié destinée à durer. » 233b-c, p.122)

4) Contrairement à ce qu’on croit l’amitié peut être dissociée de l’amour.

(« Phèdre. (…) Si tu viens à penser (…) toute autre liaison. » 233c-d, p.122)

e) Sens de la demande.

(« Phèdre. (…) IX. – En outre s’il faut accorder ses faveurs (…) mal calculé leurs intérêts. » 233d-234b, p.122-123)

1) S’en tenir au seul désir conduirait le jeune homme à accorder ses faveurs aux plus indignes de ceux qui le sollicitent comme le montre la comparaison avec l’invitation à dîner.

(« Phèdre. (…) IX. – En outre (…) en ta faveur. » 233d-e, pp.122-123)

2) Le séducteur à qui il faut céder est celui qui sera reconnaissant, digne, fidèle, généreux.

(« Phèdre. (…) Mais peut-être (…) feront voir leur générosité. » 233e-234b, p.123)

3) Les amoureux eux-mêmes s’accordent pour considérer l’amour comme un vice.

(« Phèdre. (…) Souviens-toi donc (…) leurs intérêts. » 234b, p.123)

f) Conclusion : l’intérêt des deux parties est le principe du choix.

(« Phèdre. (…) Maintenant, tu vas (…) interroge-moi. » » 234b-c, p.123)

2. Examen critique du discours de Lysias et passage au premier discours de Socrate, concurrent de celui de Lysias.

(« Phèdre. (…) X. – Que te semble de ce discours, Socrate ? (…) fais comme tu l’entendras. » 234c-237a, pp.123-128)

a) Socrate loue le seul style de Lysias.

(« Phèdre. (…) X. – Que te semble (…) Socrate. (…) il a minutieusement passé au tour chacune de ses expressions ? » 234c-e, pp.123-124)

b) Le contenu du discours de Lysias.

(Socrate. (…) S’il le faut (…) Phèdre. (…) comme tu l’entendras. » 234e-237a, pp.124-128)

1) Le contenu du discours de Lysias paraît faible à Socrate qui en dénonce les répétitions. Lui qui a entendu d’anciens sages peut en faire un meilleur.

(« Socrate. (…) S’il le faut (…) l’invention. » 234e-236a, pp.124-126)

2) Phèdre engage Socrate à prononcer son propre discours qui soutiendra la même thèse que celui de Lysias.

(« Phèdre. XII. – Je souscris à ta demande (…) fais comme tu l’entendras. » 236a-237a, pp.126-128)

B. Le premier discours de Socrate.

(« Socrate. Venez, Muses ligies (…) Phèdre. (…) il y restera tant que tu voudras. » 237a-243e, pp.128-138)

1. Socrate prononce son discours.

(« Socrate. Venez, Muses ligies (…) mon discours est fini. » 237a-241d, pp.128-134)

a) Invocation aux Muses.

(« Socrate. Venez, Muses ligies (…) plus admirable encore. » 237a-b, p.128)

b) Contexte du discours. Un amoureux rusé soutient la thèse qu’il vaut mieux céder à celui qui n’aime pas pour l’emporter sur ses rivaux.

(« Socrate. (…) Il y avait donc (…) Voici son discours : » 237b, pp.128-129)

c) Le discours de l’amoureux rusé.

(« Socrate. (…) XIV. – « En toute chose, mon enfant (…) « les amants aiment l’enfant comme les loups aiment l’agneau ». 237b-241d, pp.129-134)

1) Considération de méthode : il faut commencer par définir l’objet du discours pour qu’il soit cohérent.

(« Socrate. (…) XIV. – « En toute chose, mon enfant (…) les avantages ou les désavantages de l’amour. » 237b-d, p.129)

2) Première définition de l’amour : il s’oppose à l’aspiration au bien ; c’est le désir aveugle du plaisir que donne la beauté physique d’un autre.

(« Socrate. (…) Tout le monde reconnaît que l’amour est un désir (…) s’appelle amour. » 237d-238c, pp.129-130)

3) Intermède. Socrate sent dans son discours l’inspiration des divinités.

(« Socrate. (…) XV. – Mais, mon cher Phèdre (…) l’enfant. » 238c-d, p.130)

4) Rappel du plan et de la réalisation du premier moment, la définition. Annonce de la question des avantages et inconvénients des complaisances pour un amant ou pour un séducteur sans amour.

(« Socrate. (…) « Ainsi (…) poursuivant sans amour. » 238d-e, p.131)

5) L’aimé ne peut attendre que des dommages de la part de l’amant.

(« Socrate. (…) Celui qui est livré à la passion (…) « les amants aiment l’enfant comme les loups aiment l’agneau ». 238e-241d, pp.131-134)

(a) Des désavantages des amants à l’époque de l’amour.

(« Socrate. (…) Celui qui est livré à la passion (…) sa franchise ne connaît plus ni borne ni mesure. » 238e-240e, pp.131-134)

(1) L’amant est nuisible pour l’esprit du jeune homme.

(« Socrate. (…) Celui qui (…) tout à fait nuisible. » 238e-239c, p.131)

(2) L’amant est nuisible pour le physique du jeune homme.

(« Socrate. (…) XVI. – Au physique, quelle complexion (…) je n’en parlerai pas davantage. » 239c-d, pp.131-132)

(3) L’amant est nuisible pour les biens et les relations du jeune homme.

(« Socrate. (…) Il nous reste (…) égoïste plaisir. » 239d-240a, p.132)

(4) L’amant est déplaisant par sa présence continuelle.

(« Socrate. (…) XVII. – L’homme (…) dégoût. » 240a-c, pp.132-133)

(5) L’amant est insupportable par sa laideur et son contact.

(« Socrate. (…) D’autre part (…) ni mesure. » 240c-e, p.133)

(b) L’ingratitude de l’amant.

(« Socrate. (…) XVIII. – Nuisible et importun (…) comme les loups aiment l’agneau ». » 240e-241d, pp.133-134)

(1) À l’époque où l’amour a disparu, l’ancien amant revenu à la raison est infidèle à ses promesses.

(« Socrate. (…) XVIII. – Nuisible et importun (…) fuyard. » 240e-241b, pp.133-134)

(2) L’aimé découvre qu’il aurait dû céder à un séducteur sans amour.

(« Socrate. (…) Le bien-aimé se voit forcé de le poursuivre (…) les loups aiment l’agneau ». » 241b-d, p.134)

d) Socrate s’arrête brutalement.

(« Socrate. (…) XIX. – Voilà (…) mon discours est fini. » 241d, p.134)

2. La palinodie.

(« Phèdre. Je croyais bien (…) tu voudras. » 241d-243e, pp.134-138)

a) Continuer le discours est inutile, les désavantages de l’amoureux sont les avantages du séducteur non amoureux.

(« Phèdre. Je croyais bien (…) de quoi s’agit-il ? » 241d-242b, pp.134-135)

b) Le signal divin (ou signe démonique) de Socrate lui indique qu’il a commis une faute contre la divinité.

(« Socrate. XX. – Au moment (…) gloire auprès des hommes. » 242b-d, pp.135-136)

c) La faute de Socrate.

(« Socrate. (…) Je me rends compte à présent de ma faute (…) il faut donc, ami, que j’expie ma faute. » 242d-243a, pp.135-136)

1) Son discours était impie : il a offensé Éros qui est un dieu ou tout au moins qui est divin.

(« Socrate. (…) Je me rends compte (…) offensé Éros. » 242d-e, pp.136-137

2) Son discours était stupide.

(« Socrate. (…) En outre, ils (…) j’expie ma faute. » 242e-243a, p.137)

d) La palinodie.

(« Socrate. (…) Or il y a pour les erreurs en ce qui concerne la mythologie une antique expiation (…) Phèdre. (…) tant que tu voudras. » 243a-e, pp.137-138)

1) La palinodie de Stésichore.

(« Socrate. (…) Or il y a pour les erreurs (…) la vue sur le champ. » 243a-b, p.137)

2) La palinodie de Socrate.

(« Socrate. (…) Pour moi, je prétends montrer plus de sagesse que ces poètes (…) Phèdre. (…) tant que tu voudras. » 243b-e, pp.137-138)

C. Le second discours de Socrate.

(« Socrate. XXII. – Figure-toi donc, bel enfant, que le discours précédent (…) qu’il consacre résolument sa vie à l’amour réglé par la philosophie. » 243e-257b, pp.139-155)

1. Les auteurs des discours de Socrate sont Phèdre pour le premier et Stésichore pour celui qui va suivre.

(« Socrate. XXII. – Figure-toi (…) comment il faut parler : » 243e-244a, p.139)

2. Le discours de Stésichore.

(« Socrate. (…) « Non, ce discours n’est pas vrai (…) pendant neuf mille années. » 244a-257a, pp.139-154)

a) Les quatre formes de délire.

(« Socrate. (…) « Non, ce discours (…) notre démonstration ne persuadera pas les habiles mais convaincra les sages. » 244a-245c, pp.139-140)

1) Le délire peut être source de bien.

(« Socrate. (…) « Non, (…) une faveur divine. » 244a, p.140)

2) La première forme de délire, le délire divinatoire, l’emporte sur la sagesse.

(« Socrate. (…) « C’est dans le délire en effet (…) vient de l’homme. » 244a-d, pp.139-140)

3) La seconde forme, le délire purificatoire ou expiatoire, affranchit des maux relevant des dieux.

(« Socrate. (…) Quand, pour venger (…) qui surviennent. » 244d-e, p.140)

4) La troisième forme, le délire poétique, est supérieur à la poésie sans délire.

(« Socrate. (…) Il y a une troisième (…) poésie de l’inspiration. 245a, p.140)

5) Introduction à la quatrième sorte de délire : l’amour.

(« Socrate. (…) XXIII. – Tels sont (…) les sages. » 245a-c, p.140)

b) De l’âme.

(« Socrate. (…) Il faut d’abord apprendre à connaître exactement la nature de l’âme divine et humaine (…) ne s’aperçoit pas qu’il est inspiré. » 245c-249d, pp.140-146)

1) Démonstration de l’immortalité de l’âme comme principe du mouvement.

(« Socrate. (…) XXIV. – Toute âme est immortelle (…) assez sur son immortalité. » 245c-246a, p.141)

2) Mythe sur la nature de l’âme.

(« Socrate. (…) XXV. – Il faut parler maintenant de la nature de l’âme (…) ne s’aperçoit pas qu’il est inspiré. » 246a-249d, pp.141-146)

(a) Nature du discours : il sera humain et bref.

(« Socrate. (…) XXV. – Il faut parler (…) dernier procédé, » 246a, p.141)

(b) L’image de l’attelage et du cocher ailé.

(« Socrate. (…) et je dirai qu’elle ressemble à une force composée d’un attelage et d’un cocher ailés. (…) éternellement unis l’un à l’autre. » 246a-d, pp.141-142)

(1) De la différence entre les âmes divines et humaines. Un des deux chevaux est mauvais chez celles-ci.

(« Socrate. (…) Chez les dieux (…) tenir les rênes de notre âme. » 246a-b, pp.141-142)

(2) Être mortel se dit des âmes qui chutent dans un corps alors qu’être immortel se dit des âmes qui ne sont jamais liées à un corps.

(« Socrate. (…) Mais comment faut-il entendre (…) l’un à l’autre. » 246b-d, p.142)

(c) Les voyages de l’âme.

(« Socrate. (…) Mais quoi qu’il en soit ce qu’il plaira à Dieu (…) inspiré. » 246d-249d, pp.142-146)

(1) Voyage de l’âme avant l’incarnation – la vie des dieux.

(« Socrate. (…) Mais quoi qu’il en soit (…) leur fait boire le nectar. » 246d-247e, pp.142-144)

a) L’élévation jusqu’à la voûte du ciel.

(« Socrate. (…) Mais quoi (…) elles contemplent les réalités qui sont en dehors du ciel. » 246d-247c, pp142-143)

b) La plaine de vérité.

(« Socrate. (…) XXVII. – L’espace qui s’étend au dessus du ciel (…) le nectar. » 247c-e, pp.143-144)

(2) La vie des âmes non divines.

(« Socrate. (…) XXVIII. – Telle est la vie des dieux (…) est inspiré. » 247e-249d, pp.144-146)

a) La lutte des âmes non divines – la loi d’Adrastée.

(« Socrate. (…) XXVIII. – Telle est la vie des dieux (…) elle est indemne pour toujours. » 247e-248c, p.144)

b) La chute dans le corps et la hiérarchie des âmes humaines.

(« Socrate. (…) Mais lorsque, impuissante à suivre les dieux (…) celle du neuvième à un tyran. » 248c-e, pp.144-145)

g) Le jugement dernier et la destinée après la mort.

(« Socrate. (…) XXIX. – Dans tous ces états (…) inspiré. » 248e-249d, pp.145-146)

c) De l’amour.

(« Socrate. (…) XXX. – C’est ici qu’en voulait venir tout ce discours sur la quatrième espèce de délire. (…) en récompense de leur amour. » 249d-257a, pp.146-154)

1) Cause et nature de l’amour.

(« Socrate. (…) Quand la vue de la beauté terrestre (…) telles que je les ai dépeintes. » 249d-252c, pp.146-149)

(a) La vision de la beauté.

(« Socrate. (…) Quand la vue (…) la beauté seule jouit du privilège d’être la plus visible et la plus charmante. » » 249d-250d, pp.146-147)

(b) L’initiation ancienne.

(« Socrate. (…) Mais l’homme dont l’initiation est ancienne (…) une volupté contre nature. » 250d-251a, pp.147-148)

(c) L’initiation récente.

(« Socrate. (…) Mais celui qui a été récemment initié (…) telles que je les ai dépeintes. » 251a-252c, pp.148-149)

2) Les amants.

(« Socrate. (…) XXXIII. – Quand un suivant de Zeus est épris d’amour (…) en récompense de leur amour. » 252c-256e, pp.149-154)

(a) Attitude des divers amants.

(« Socrate. (…) XXXIII. – Quand un suivant de Zeus (…) et le dieu qu’ils honorent. » 252c-253c, pp.149-150)

(b) L’aimé.

(« Socrate. (…) Ainsi le zèle des vrais amants (…) en récompense de leur amour. » 253c-256e, pp.150-154)

(1) Retour au mythe de l’attelage et du cocher. Le bon cheval est attaché à la vertu à la différence du mauvais cheval.

(« Socrate. (…) XXXIV. – Au début de ce mythe [trad. Chambry : “cette allégorie”] (…) au fouet et à l’aiguillon. » 253c-e, p.151)

(2) L’approche. Le cocher et le bon cheval s’en tiennent à la pudeur alors que le mauvais vise les plaisirs d’Aphrodite.

(« Socrate. (…) Quand donc le cocher (…) apparition resplendissante. » 253e-254b, p.151)

(3) Le conflit intérieur du désir et de la pudeur et la victoire de l’amour vertueux.

(« Socrate. (…) XXXV. – À sa vue, la mémoire du cocher (…) suit le jeune garçon avec respect et avec crainte. » 254b-254e, pp.151-152)

(4) Le désir de l’aimé réfléchit celui de l’amant.

(« Socrate. (…) XXXVI. – Le jeune homme qui se voit entouré (…) au nom de la pudeur et de la raison. » 255a-256a, pp.1526153)

(5) Les deux amours.

(« Socrate. (…) XXXVII. – Si les éléments supérieurs de l’âme ont la victoire (…) en récompense de leur amour. » 256a-e, pp.153-154)

a) L’amour philosophique se manifeste par une tempérance absolu (amour platonique).

(« Socrate. (…) XXXVII. – Si les éléments supérieurs (…) l’homme le plus grand. » 256a-b, pp.153-154)

b) L’amour honorable se transforme en amitié.

(« Socrate. (…) Mais s’ils ont embrassé (…) récompense de leur amour. » 256b-e, p.154)

d) Conclusion.

(« Socrate. (…) XXXVIII. – Tels sont mon enfant (…) pendant neuf mille années. » 256e-257a, p.154)

3. Adresse à Éros.

(« Socrate. (…) Voilà, cher Éros, la palinodie la plus belle (…) l’amour réglé par la philosophie. » 257a-b, p.155)

 

Publié dans Oeuvres

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